Dès qu’on entend le mot “diagnostic”, on pense tout de suite à une réglementation. Ce qui n’est pas le cas du diagnostic parasitaire. En effet, il s’agit d’un diagnostic facultatif permettant de repérer tous les insectes nuisibles aux constructions et mobiliers en bois dans une maison. Malgré le fait qu’il n’est pas obligatoire, cette évaluation peut être exigée par le notaire lors de la vente d’une maison. Le propriétaire est également tenu d’informer le futur acquéreur de la présence éventuelle de parasites. Aussi convient-t-il de le faire avec ou sans obligation. Ces quelques éléments pourront vous aider à en savoir plus sur ce diagnostic.
En quoi consiste le diagnostic parasitaire ?
Comme son nom l’indique, le diagnostic parasitaire ou diagnostic état parasitaire est une évaluation effectuée par un technicien certifié dans une habitation afin de vérifier l’état des constructions et des mobiliers en bois ainsi que toutes autres surfaces susceptibles d’accueillir les parasites. Étant friants des coins sombres et humides, les parasites peuvent être des champignons lignivores, les lyctus, les capricornes, la petite vrillette et les termites. En ce qui concerne les termites, ils nécessitent un tout autre diagnostic qui est, cette-fois ci obligatoire et doit figurer dans le rapport du DDT appelé aussi diagnostic immobilier. D’ailleurs, c’est ce qui en fait la différence. Si le diagnostic termites est obligatoire et possède une validité de 10 ans, l’état parasitaire est simplement initié par un notaire dans un cas extrême et il n’est valable qu’au moment où il est établi. Il faut tout de même s’attendre à ce que ce diagnostic soit exigé si votre propriété se situe dans les zones classées à caractère humide. Et si dans un avenir proche, vous remettez sur le marché la même habitation qui, par exemple, n’a pas pu être vendue le cas précédent, vous aurez besoin d’établir un nouveau diagnostic parasitaire. Mais aussi et surtout, pour augmenter vos chances de pouvoir conclure la vente de votre propriété, il est conseillé de ne pas dissimuler l’état des parasites à défaut de quoi, votre action sera considérée comme un vice caché et peut être punie.
Comment se déroule le diagnostic parasitaire ?
Comme nous venons de le découvrir, le diagnostic parasitaire doit être réalisé par un professionnel compétent et certifié. Ce dernier procède à un contrôle visuel de tous les éléments susceptibles d’être exposés aux parasites : planchers, portes, fenêtres et même les charpentes. Il procède alors à un sondage mécanique de toutes les surfaces repérées à l’aide d’un poinçon afin de connaître l’état réel des parasites. Un autre appareil plus performant et relevant du progrès scientifique, l’humidimètre, est utile. Tel que son nom l’indique, cet appareil permet de calculer le taux d’humidité de la surface étudiée.
Comme tout diagnostic, l’état parasitaire fait l’objet de frais auquel le propriétaire doit se préparer pour établir l’évaluation de son habitation. Dans tous les cas, le diagnostic parasitaire est préconisé dans la mesure où il permet de repérer les dégâts que pourrait causer les parasites dont les plus connues en France sont les merules. D’un autre côté, en tant que propriétaire, vous manifestez un caractère de bonne foi aux yeux des potentiels acheteurs ou même des locataires en procédant à ce diagnostic.
Bref, le diagnostic parasitaire est une évaluation des parasites potentiellement existants dans votre maison. Il faut le distinguer du diagnostic termites car les deux ont des dispositifs différents même s’ils sont établis par des professionnels certifiés. Ainsi, avec ou sans obligation, le mieux pour votre propriété est d’établir tous les diagnostics nécessaires y compris le diagnostic parasitaire pour se mettre en règle et attirer les acheteurs ou les locataires.